1. |
Noirceur d'hiver
06:23
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Malgré la blancheur du paysage
Une noirceur voile l'horizon
Mes pensées déjà si négatives
Alors qu'un froid strident Infiltre mon crâne
D'innombrables ombres Frêles me guettent
Tandis que la neige
Me trahis
Au bon milieu de la nuit
Ils m'attendent
Ils veulent que je les rejoigne
Dans leur solitude ils me veulent
Ils me convoitent
Comme des frères ils savent
Que je suis des leurs
D'un clair de lune si déprimé
Au bon milieu d'un ciel lourd
Si encrassé
Ils me connaissent,
Lisent dans mon âme
Leur emprise glaciale
Refroidit ma rage,
Éteint ma peur
Insouciamment engourdit
Ô, nébuleux dessein
Qui me pousse à m'enfoncer;
À me laisser guider
Malgré mon corps qui m'abandonne
Et mon esprit qui faiblit
L'harmonie des ombres
M'aspire, m'enveloppe
Alors que ma peau
Déjà si pâle se glace
Hiver maudit, puisses-tu
Conserver ma dépouille
Éternellement
Dans ton désert
De glaces et d'ombres
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2. |
Austère
06:43
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Trahis, par tes souffrances maudites
Aux ruines de l'enfer, tu t'étouffe et dégobile
Tu n'as jamais aimé et jamais tu ne le sera.
Ton existence vaine est tragique
Mais moins que ta mort
Dans ces derniers moments
Contemple ta haine et fais la jaillir
Dans ta folie les gens se foutent de toi
Ils répètent sans cesse que tu n'existe pas
Alors fais ton deuil, ils sont sans cause
Libère ton âme; soit une statistique
Que disparaissent ces maux de l'âme
Qui creusent sans cesse dans ton crâne
Damné qui cherchait si ardemment
L'espoir pour ne rencontrer
Malheurs et déceptions
Ta haine a eu raison!
L'esprit profondément troublé
Par le constat de ta réalité
Ta solution est enfin dévoilée
La corde au cou, tu t'es enfin libéré
La corde au cou, tu t'es enfin libéré
La corde au cou, tu t'es enfin libéré
La corde au cou, tu t'es enfin libéré
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3. |
Sur tes ruines
06:48
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D'un souvenir si lointain, oublié
Surgit de l'ombre de la décadence
Que l'on croyait estompée
Encombré par les débris
De tes vestiges, maudissant
Chaque souvenir impies,
Ô, corbeau de malheur
De tes ailes de cendre
Tu suintes le désastre, l'oppression.
Honoré d'un macabre prestige
Tu transporte ta tragique passion
Ta déchéance corruptrice
Se nourrit; s'agrémente
Des lambeaux de souffrance
Comme elle s'abreuvait cupidement
Des larmes de chagrins
Tu submerge de martyrs
Les malheureux
Qui osent croiser ton chemin
Ô bourreau du destin
Sans considérations,
Tu reviens
Mais en ton honneur,
Sur tes ruines je succèdes;
Ton règne me reviens
Guidé par ton chemin de pénombre
Ton règne me reviens!
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4. |
Ivresse Mortuaire
05:47
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Perdu au milieu
D'un champ de pierres aux formes
Étranges et ailées
Vagabondant, appellé
Par les échos de l'ivresse
Toute gravure paraît
Absurde et agitée
L'esprit confus, noyé
Des reflets si sombres
Éclairent à peine le sentier
Le silence des morts,
La tranquillité
Brisée soudainement
Violée, souillée, profanée
Le porteur de fléaux
Marque son arrivée
D'une démarche primitive
Insoutenue
Le porteur de fléaux
Marque son arrivée
Dévisageant la figure
De ces êtres célestes
Au regard pâle et trop serein
Immobile pourtant si fragile
Maintenant ils gisent
Face-contre-terre, vaincus
Prosternés
Des reflets si sombres
Éclairent à peine le sentier
Aucun témoin
La noirceur a triomphée.
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5. |
Abaddon
07:33
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Par un ciel si obscurci et malveillant
Jailliront les innombrables flammes
D'un ardent abîme céleste
Tous périront, jusqu'au dernier
Tout mortel purifié à néant
Pour glorifier la rage d'un être
Ce prestigieux massacre
Sera leurs châtiment absolu
Qu'ils continuent d'espérer être sauvé,
Par ta simple présence ils seront
Brisés, accablés.
De ces odieuses prières
Je te conjures;
Je te conjures!
Abaddon! Abaddon!
Il n'y a pas de victimes,
Que des coupables; soit impitoyable.
De leur sang tu feras couler des rivières
De leur cendres tu étoufferas
Les dernières lumières
D'une flamme béante
Encore plus noire que la nuit
Jaillit alors soudainement du sol,
Brûlant l'âme de chacun; tous
Misérables coupables!
Nul n'est réellement protégé
Par la foi
Aucune excuses.
Il est l'heure de payer.
Le moment est venu
Pour le dernier et l'ultime
Le Jugement d'Abaddon
Avec les griffes de la destruction
Il arrache le si déplorable
Produit de la création
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6. |
Funérailles d'un monde
02:57
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Au plus noir de la nuit j'ai souhaité
Enfin tout voir s'écrouler
Voir vos restes exterminés
En appréciant l'immense brasier
Qui force votre retour à la terre
Au plus froid de ma vie j'ai décidé
D'enfin savourer le parfum âcre
De vos cendres entremêlées
D'admirer la flamboyance
Et les gémissements étouffés
Dans toute leur beauté
Je vagabonde parmi les grisâtres
Ruines de votre monde
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Agonie Québec
Members
K. (Wendess)
- Guitars
- Drums
- Keyboard
- Vocals
Nagash
- Guitars
- Bass
- Vocals, lyrics
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